Avec l’avènement des réseaux sociaux notamment Facebook, les Hommes ont trouvé la plateforme idéale pour partager leurs émotions, les expériences et les petits plaisirs de la vie avec des amis de la vie réelle ou virtuelle. Le nombre de photos envoyées par jour par les 3,2 milliards d’inscrits actifs mensuels de Facebook est phénoménal. Près de 350 millions de photos sont uploadées par jour par les internautes et les serveurs de la multinationale contiennent aujourd’hui plus de 240 milliards de photos. Parmi ces données, des images d’enfants seuls ou avec leurs parents. Des actes a priori banals mais qui peuvent compromettre des vies plus tard.

L’émergence des réseaux sociaux, comme Facebook ou Instagram, a déplacé le curseur entre sphère publique et privée. Aujourd’hui, il est banal de publier des photos personnelles sur ces plates-formes, y compris celles de ses enfants. Photos de vacances, d’anniversaires et même échographie du bébé, autant de moments immortalisés dans des albums Facebook ou sur Instagram, qui apparaissent sur les fils d’actualité des amis et sont stockés dans les serveurs de multinationales. Ce phénomène est désigné par un néologisme : « sharenting », mot-valise qui associe sharing (partage) et parenting (parental). Il traduit cette obsession narcissique des parents de vouloir partager le quotidien de leurs enfants comme ils partagent le leur. Considéré comme un acte anodin, cet étalage n’est pourtant pas sans danger.

Un parent qui publie sur un réseau social une photo de son bébé à sa naissance à la maternité commence déjà à lui fabriquer sa e-réputation. Lorsque l’enfant sera en âge d’avoir une vie numérique autonome à l’adolescence, il va hériter de tout ce que son parent a lui-même posté à son sujet avant, ce qui inclus tous les contenus sur lesquels il a été « tagué » ou identifié.

Il s’agit de contenus qu’il n’a pas choisis, il n’assumera donc pas forcément le cliché. En particulier à l’adolescence, lorsqu’une photo le renvoie à une image de lui enfant, et qu’il n’a pas envie en grandissant qu’on l’associe « à un petit ».

Même si l’acte au départ est bienveillant, que vous avez simplement envie de montrer à quel point votre enfant est « trop mignon » lors de sa première rentrée des classes, pensez à ce que cela peut inspirer à un adolescent, quelques années plus tard, avec son regard d’ado…

Certaines photos peuvent d’ailleurs être sources de moqueries au collège, elles peuvent être à l’origine d’humiliation de la part de camarades de classe, et même provoquer de la cyber intimidation ou harcèlement. Il est important d’avoir conscience que ce cliché le poursuivra tout au long de sa vie.

C’EST UNE CATASTROPHE SÉCURITAIRE D’EXPOSER LES MEMBRES DE SA FAMILLE AU VU ET AU SU DE N’IMPORTE QUEL PRÉDATEUR.

Nous-mêmes nous avons le droit de faire de nos images ce que bon nous semble sur les réseaux sociaux mais il est indispensable que nous respections le droit de nos familles. C’est une catastrophe sécuritaire d’exposer les membres de sa famille au vu et au su de n’importe quel prédateur.
Les réseaux sociaux sont régis par des principes que chacun doit lire pour comprendre le danger auquel tous, nous sommes exposés demain selon ce qu’on en fait.
Ne pensons-nous pas que ces « foutus » réseaux sociaux oublient ? Non erreur.
Éloignons nos familles des réseaux sociaux car, par notre faute, des innocents risquent gros demain.

Le nombre de plaintes d’utilisateurs contre les pratiques et le peu de sécurité proposé par les réseaux sociaux apparaissent chaque jour sur la toile.  Des témoignages sont là pour rappeler qu’il est primordial de protéger sa vie privée sur Internet, et encore plus quand il s’agit de sa famille et de ses enfants.

Facebook a envoyé en novembre 2020, une nouvelle version de ses conditions générales d’utilisation décrivant notamment la manière dont la société archive, analyse et utilise l’activité d’un compte sur son réseau. Au-delà de cette mise à jour, certains parents n’hésitent toujours pas à poster des photos de leurs enfants sur Facebook.

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